Cui-cui

Pour mon anniversaire – c’était il y a déjà trois semaines - j’ai eu des cuissardes. Qu’il est affreux ce mot “cuissardes”! Dès qu’on le prononce, on s’imagine des choses vulgaires et de mauvais goût. Et alors quand vous dites aux gens “j’aimerai bien trouver une jolie paire de cuissardes”, ils vous regardent de travers en se demandant s’ils ont bien entendu... Oui car j’ai parlé à quelques personnes de ma lubie du moment. Je cherchais quelque chose de très précis : des cuissardes, donc des bottes à tige très haute, marron foncées, avec un beau et haut talon (pas aiguille) et une plateforme (parce que faut pas exagérer non plus, le confort avant tout!). J’avais en tête une autre façon de les porter que celle habituelle. Je voulais un effet “bottes qui passent sous la jupe, ne laissant pas apparaître un morceau de chair”, et non pas l’effet “cuissardes, qu’on voit un bout de cuisse boudinée avec mini-jupe”. Je vais vous sembler obsédée, mais j’aime l’aspect folklorique des cuissardes, surtout de cette couleur.

   

[Tenue “pas vulgaire en cuissardes” : robe René Dérhy des années 70; gilet H&M; cuissardes Jonak (soldées, c’est l’avantage d’avoir son anniversaire pendant les soldes); collier de coquillages dans les cheveux trouvé au marché]

* Cui-cui : je trouvais ça plus joli que cuissardes…