Non vraiment, y a des jours comme ça où j’ai envie de râler. Je voulais vous présenter ma dernière œuvre et c’est la catastrophe… Je reprends depuis le début. Il y a quelques temps, je découvre des bottines à volants BCBG by Max Azria, et elles me plaisent beaucoup. Les voici…
Je songe un instant à me les offrir, et puis, en les regardant mieux, je me dis que je dois pouvoir faire ça moi-même et économiser 235 euros… :D
N’écoutant que mon courage et suivant l’exemple de mes mentors en matière de customisation de chaussures : Oriane et La Poupée qui fait Non, je me suis mise à la tâche.
Il faut :
une paire de boots qu’on ne peux plus voir en peinture et que l’on rêve de relooker,
du gros grain, ou du ruban (solide!), du biais, du fil, une aiguille et patati et patata…
Froncez le ruban, en passant le fil de manière grossière, en haut de celui-ci. Faites des intervalles plus ou moins réguliers selon l’effet désiré. Pensez à mesurer du tour de chaussure et à prévoir plus de longueur pour le ruban qui sera froncé.
Une fois le ruban froncé, épinglez-le à l’un des revers du biais, de manière à ce que lorsque vous repliez celui-ci, vous obtenez un résultat propre. Cousez-le. Vous pouvez faire un ou plusieurs' ”rubans de volants”, ici j’en ai fait 2. Pensez également que le tour de la bottine n’est pas le même en haut et un peu plus bas, donc les “rubans de volants” seront plus long pour pouvoir entourer la chaussure. Bon, là je deviens un peu abstraite car je n’ai plus de photos à vous montrer et il va vous falloir de l’imagination… Utilisez l’autre revers du biais pour fixer les volants à vos chaussures, soit avec de la colle, des agrafes ou bien en le cousant ( tout dépend de la matière et de l’épaisseur de la chaussure). Normalement vous obtiendrez ceci :
Si tout se passe bien, vous vous ferez attaquer par une chatte en furie dénommée Sacha…
Elle vous fera un “double salto agrippé” autour la cheville et ruinera tout votre travail en deux temps, trois mouvements.
Vous obtiendrez des volants lacérés par les griffes d’un tigre enragé, et vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer…
Voilà pourquoi je ne suis pas contente. Je voulais aussi vous montrer ma tenue mais j’ai laissé tomber, car je crois que ce n’était pas ma journée…
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Attention, ce qui va suivre risque de ne pas concerner beaucoup de monde, donc je comprendrais si vous n’avez pas envie de le lire, mais il fallait que ça sorte.
Pendant que je suis en train de me plaindre, je voulais dire ça aussi : L’album de Them Crooked Vultures vient de sortir. Ce groupe composé de Dave Grohl (dont je suis fan absolue), de Josh Homme (que j’adore aussi) et de John Paul Jones (un peu vieux, mais tout aussi talentueux – pardon, je dis vraiment n’importe quoi!) était programmé à Rock en Seine cet été, de manière secrète, sous un nom de code : Les petits pois. Mais qu’est ce que ça veut dire?! Quel rapport?! Comment je pouvais me douter que ce serait eux? Si j’avais su que ce serait eux, j’aurai probablement fait le déplacement. Et à cause de cette stupide idée j’ai loupé le coche. Quand je pense que les organisateurs programment des artistes qui ne le méritent pas et qui posent des lapins au dernier moment (Amy Winehouse et Oasis pour ne pas les citer). Qu’ils les positionnent en tête d’affiches et que ces pseudo-rockers se paient le luxe de ne pas se présenter au public, je suis scandalisée! Alors que cette fois, ils avaient la chance d’avoir un morceau de Nivrana, de Foo Fighters, de Led Zeppelin, de Queens of the Stone Age, de Eagles of Death Metal (et j’en oublie). Là, c’était LA tête d’affiche de l’année. Mais non, ils ont préféré deux frères alcooliques qui portent le même nom qu’une boisson au jus de fruits et à l’eau… Où va le monde…
Musique : No one loves me & neither do I – Them Crooked Vultures